vendredi 10 août 2007

Scrubs My no good reason Ending

Je suis assez friand de série, c'est mon guilty pleasure personnel. Ce que j'aime en particulier, et ça vous étonnera peut être, c'est le coté moralisateur. Chaque épisode exploite une problématique abordée différemment par chacun des personnages ; les thèmes sont vastes : la vie, la mort, l'amour (souvent), la politique, la guerre, le temps, le hasard, l'amitié, le courage... Au bout de 20 minutes, le téléspectateur est renvoyé à sa propre réflexion.
Je mets cette vidéo parce que j'ai utilisé la musique dans le post précédent.

Musique : [Brett Dennen - Ain't no Reason]

Ain't no reason

free music

Paroles de Brett Dennen Ain't no reason:
There ain’t no reason things are this way.
Its how they always been and they intend to stay.
I can't explain why we live this way, we do it everyday.
Preachers on the podium speakin’ of saints,
Prophets on the sidewalk beggin’ for change,
Old ladies laughing from the fire escape, cursing my name.
I got a basket full of lemons and they all taste the same,
A window and a pigeon with a broken wing,
You can spend your whole life workin’ for something
Just to have it taken away.
People walk around pushing back their debts,
Wearing pay checks like necklaces and bracelets,
Talking ‘bout nothing, not thinking ‘bout death,
Every little heartbeat, every little breath.
People walk a tight rope on a razors edge
Carrying their hurt and hatred and weapons.
It could be a bomb or a bullet or a pen
Or a thought or a word or a sentence.

There Ain't no reason things are this way.
It's how they always been and they intend to stay
I don’t know why I say the things I say, but I say them anyway.
But love will come set me free
Love will come set me free, I do believe
Love will come set me free, I know it will
Love will come set me free, yes.

Prison walls still standing tall,
Some things never change at all.
Keep on buildin’ prisons, gonna fill them all,
Keep on buildin’ bombs, gonna drop them all.
Working your fingers bear to the bone,
Breaking your back, make you sell your soul.
Like a lung that’s filled with coal, suffocatin’ slow.
The wind blows wild and I may move,
The politicians lie and I am not fooled.
You don't need no reason or a three piece suit to argue the truth.
The air on my skin and the world under my toes,
Slavery stitched into the fabric of my clothes,
Chaos and commotion wherever I go, love I try to follow.

Love will come set me free
Love will come set me free, I do believe
Love will come set me free, I know it will
Love will come set me free, yes.

There ain't no reason things are this way
It’s how they always been and they intend to stay
I can't explain why we live this way, we do it everyday.


Traduction de Brett Dennen Ain't no reason :

Il n'y a pas de raison que les choses aillent de cette façon
C'est ainsi qu'elles ont toujours été et qu'elles sont destinées à rester
Je ne peux pas expliquer pourquoi nous vivons ainsi ; on le fait tous les jours
Des prédicateurs sur le podium parlant des saints,
Des prophètes sur le trottoir priant pour le changement
De vieilles dames riant de l'escalier de secours, maudissant mon nom.
J'ai un panier rempli de citrons, et ils ont tous le même gout,
Une fenêtre et un pigeon avec une aile cassée,
Tu peux passer ta vie entière à travailler pour quelque chose,
Juste pour l'avoir mise de coté.

Les gens déambulent, repoussant leurs dettes
Brandissant leurs carnets de chèques comme des colliers ou des bracelets
Ne parlant de rien, ne pensait pas à la mort
Chaque petit battement de coeur, chaque petit souffle.
Les gens marchent sur le fil du rasoir
Portant leurs douleurs, leurs haines et leurs armes,
Ce pourrait être une bombe, une balle ou un stylo,
Ou une pensée, ou un mot ou une phrase


Il n'y a pas de raison que les choses aillent de cette façon
C'est ainsi qu'elles ont toujours été et qu'elles sont destinées à rester
Je ne sais pas pourquoi je dis les choses que je dis, mais je les dis tout de même
Mais l'amour viendra me libérer,
L'amour viendra me libérer, je le crois
L'amour viendra me libérer, je le sais
L'amour viendra me libérer, oui.

Les murs des prisons se tiennent toujours droits
Certaines choses ne changeront jamais.
On continue à construire des prisons, on les remplira toutes
On continue à construire des bombes, on les larguera toutes
S'usant les mains à la tâche jusqu'à l'os
Cassant ton dos, te faire vendre ton âme.
Comment un poumon rempli de charbon, suffocant lentement
Le vent souffle fort, je devrais m'en aller
Les politiciens mentent et je ne suis pas dupe
Vous n'avez pas besoin qu'il n'y ait pas de raison ou un costume trois pièce pour affirmer la vérité
L'air sur ma peau et la terre sous mes orteils,
L'esclavage cousu dans les usines de mes vêtements
Le chaos et le tumulte partout où je vais, c'est l'amour que j'essaye de suivre

L'amour viendra me libérer, je le crois
L'amour viendra me libérer, je le sais
L'amour viendra me libérer, oui.
Il n'y a pas de raison que les choses aillent de cette façon
C'est ainsi qu'elles ont toujours été et qu'elles sont destinées à rester
Je ne sais pas pourquoi je dis les choses que je dis, mais je les dis tout de même
Mais l'amour viendra me libérer.

J'ai découvert cette chanson grâce à Scrubs et ce qui m'a beaucoup marqué ce sont les paroles engagées, très étonnantes de la part d'un chanteur américain. J'ai dans l'esprit le stéréotype (un peu gaulliste) de l'américain moyen (et pourtant, je suis assez fan des US) qui ne connaitrait pas, ou du moins qui ne jugerait pas forcément négativement, l'esclavage capitaliste du XXIème siècle en Chine...

mercredi 8 août 2007

Java - Metro

Me remémorer les quartiers et rues de Paris m'a fait me rappeler d'une chanson de Java sur le sujet. Je vous la mets ici, même si elle n'est pas toujours de très bon gout. Disons pour définir ça vaguement que c'est un rap-musette un peu vulgaire. Mais bon, un peu de vulgarité de nuit pas.

free music

Paroles de [Java - Metro]
Fini les cocktails Malakoff, les idées de Marx, J’Dormoy
Tu rames Buttes alors Chaumont plutôt qu'faire Levallois
L'volontaire, pour l'Ecole Militaire y'a maldonne
Plutôt crever qu'donner sa Sèvres à Babylone
Ca s'Passy, ça t'Férino Plassy
Tu vois une Belle Porte quand Jacques le Bonsergent Gare sa Bagnolet d'vant ma
Porte d'Orléans... merdeur, un flic Ternes sans odeur
Raconte un Monceau d'Clichy que tout le monde connaît Pasteur
On s'en bat Marcel on a l'Bérault les Billancourt-celles
Qui font les Iéna, les cartons d'Vavin souhaitent la Bienvenüe à
Montparnasse, faut qu'j’vide mes bourses Rue de la Pompe
Mon Piquet dans ta Motte Montgallet dans tes trompes
Ta Châtelet pourrie sent la Poissonnière
C'est d’la Charenton, c'est pas du Luxembourg, Fille du calvaire !
J'ai attrapé d'l'Exelmans, c'est Denfert
J’prends l'Chemin Vert au lieu Trocadéro à Blanche j’respire le Bel-Air
Change de commerce, t'ont Clignancourt dans ta Cité,
Pour Wagram de hashich Parmentier, pour cacher le Havre,
Pour Caumartin, monter jusqu'aux Champs-Elysées
Pour Comatec sur la grande arche de La Défonce


Alors laisse-toi Bercy par le rythme saccadé
Ma musique s’est perdue dans les couloirs…
T’es sur l’bon rail en Dupleix du Quai de la Rapée,
Odéon joue nos vies, c’est Saint-Lazare...


Laisse-toi Bercy...
Hey, oh, quoi, hein ?


Ramène pas ton Kléber, me cherche pas les Tuileries
Joue pas les Raspail à c'petit jeu Gabriel Péri
Tu dis qu't'es Foch, t'as pas Saint-Cloud,
Mon Neuilly, ça s'voit sur ta gueule que tu Porte le Maillot d'Auteuil
Me fais pas Gobelins Censier d'la Dauben(Bâ)ton
Comme des Picpus-ckets on va t'Barbès tes Louis Blanc
Choisy-le-roi moi j'Bourg-la-Reine, Port Royal
T'as voulu la Couronnes ? Maintenant tu peux toujours tracer à Varenne, Charonne !


Voltaire part sous la Guillotine
On t'retrouvera à Bastille pas le temps de t'exiler à Argentine
Pantin ! J'vais t'Dugommier t’emBrochant à La Fourche Hoche la teuté
Au Saint-Sulpice c’est un Crimée Sentier, oui on sait c'que tu Vaugirard-ment vu Pyrénées-rgumène
T’es condamné à errer dans l'Marais et faire la drag-Rennes.
T'auras beau mettre la Réaumur-Sébastopol
Tu t'feras prendre à l'Anvers à la station… par Saint-Paul


Abbesses le froc Gambetta !
Il te met son Jourdain son Ménilmontant c'est Duroc
Tout droit dans l’Haussmann t’as l’Daumesnil la Clichy tu gémis
T'es Invalides t'as l’trou de Balard en fer, Mai(s j')rie d'Issy
Va t'faire Masséna par Edgar le Quinet
Faut qu'on t'Opéra, trop tard t'es Saint-Maur et j'Porte des Lilas,
Sur ton Corvisart, direction Père Lachaise
Sablons le Champerret, criant au nom d'la Ligne 13


Laisse-toi Bercy par le rythme saccadé
Ma musique s’est perdue dans les couloirs…
T’es sur l’bon rail en Dupleix du Quai de la Rapée,
Odéon joue nos vies, c’est Saint Lazare...